Description
Le 12 mai 1940, l’ordre est donné aux habitants de Nouzonville de partir au plus vite, sans que les moyens qu’on leur avait promis, trains et camions, soient présents ! C’est donc à pied, poussant brouettes, charrettes, vélos, lourdement chargés que près de 6 000 personnes s’en vont à Charleville où de rares chanceux pourront monter dans un de deniers trains en circulation. Les autres continueront à pied leur odyssée sur parfois de bien longues distances.
La première partie du livre revient sur les différentes dispositions prises pour que l’évacuation, à laquelle les autorités ne croyaient pas, soit réussie... En quelques heures, leur côté ubuesque éclata au plein jour ! Puis vient le récit illustré de l’évacuation suivi du séjour à Toulouse et, enfin, du retour de Simon Cocu. La troisième s’appuie sur les témoignages prenants d’une dizaine de personnes ayant pu gagner, au prix de mille péripéties dangereuses, en majorité les Deux-Sèvres. Outre le récit de ce voyage éprouvant, ils reviennent sur les conditions de vie dans ce département d’accueil, et enfin sur leur retour dans une ville dévastée. La troisième partie revient sur l’existence difficile menée à Nouzonville jusqu’au printemps 1942, date à laquelle tous les réfugiés ou presque sont rentrés.